Les techniques d'impression

Cinq techniques d'impression ont été utilisées depuis l'origine du timbre jusqu'à aujourd'hui.

Je vous propose des explications succintes, mais je l'espère, suffisamment claires, sur celles-ci.

La typographie fut la première d'entre elles. L'encre déposée par les saillies de l'empreinte faisait apparaître des contours nets avec des aplats bien foncés.

Utilisée  jusqu'en 1928 et pour les timbres de petite taille jusqu'en 1974, cette technique se reconnaît facilement car des traces de foulage apparaissaient au verso du timbre.

Elle fut remplacée par la taille-douce par laquelle les creux remplis d'encre impriment le papier. Cette technique donne parfois du relief au timbre et est donc aussi aisément reconnaissable, rien qu'au toucher.

Utilisée depuis 1928, deux de ses difficultés sont les aplats résultant de l'entrecroisement de lignes serrées et du fait que le graveur n'ait pas droit à l'erreur.

Plus facile à mettre en oeuvre, la lithographie ne fut utilisée que lors de troubles en France. Le dessinateur crée son oeuvre sur une pierre spéciale dont toute la surface polie touche le papier mais dont seules quelques parties, par traitement chimique, seront encrées.

Ce procédé n'est plus utilisé aujourd'hui.

Technique foncièrement moderne et photomécanique, l'héliogravure permet une impression quasi-parfaite, les mains de l'imprimeur n'intervenant pas directement sur l'impression elle-même. L'encre contenue dans des creux permet d'obtenir de très bons aplats.

Néanmoins, cette technique est peu utilisée.

Enfin, l'offset, procédé encore plus moderne que l'héliogravure, est aussi photomécanique. Portant l'encre, les reliefs permettent des aplats parfaits et sans aucun foulage. Cette technique convient particulièrement à la réalisation de timbres polychromes.

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